Pendant les festivités des personnes qui ont œuvré aux côtés des Ivoiriens, particulièrement aux côtés du Président Félix Houphouët-Boigny, ont été présentées. Parmi elles, Raphaël Saller, premier Ministre de l’Économie et des Finances de Côte d’Ivoire.
Chants, danses, arts plastiques étaient à l’honneur. Tout a été mis en œuvre pour "retracer toutes les activités depuis la création de l’association et plus particulièrement depuis 10 ans", puisqu’en 2013 les 60 ans de l’association ont été célébrés, explique Dominique Tako, un membre du bureau de l’AAGCI.
Chaque fois que nous pourrons, nous ferons honneur à Bouaké (A’Salfo, Commissaire général du FEMUA)
Rollande Etté, présidente de l’association, a fait savoir que l’objectif de sa création en 1953 était de "consolider l’identité collective, de la communauté antillo-guyanaise en Côte d’Ivoire". Cependant, elle est devenue aujourd’hui "un véritable symbole de fraternité dans la promotion de la culture et les valeurs qui lui sont chères".
Prenant part aux festivités, l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire Jean-Christophe Belliard, a indiqué qu’à travers cette commémoration, l'on "rend un hommage aux Antillais et Guyanais qui ont travaillé en Côte d’Ivoire avant les indépendances et qui y sont restés", aussi à la Côte d’Ivoire qui a eu "la gentillesse de les accueillir".
"Je salue la vitalité, le dynamisme et la détermination qui caractérisent cette association, une solidarité qui s’appuie sur la culture, et son caractère fédérateur qui transcende tout", a dit la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, en sa qualité de représentante de la Première Dame Dominique Ouattara. Elle a aussi sollicité l’AAGCI pour un projet sur la ville de Grand-Bassam.
Créée le 05 mai 1953, l’AAGCI est l’une des communautés les plus anciennes de Côte d’Ivoire.
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