Présidentielle 2022 : les français dans l'isoloir ce dimanche pour le premier tour

Publié le 10 avr. 2022 à 12:48 Modifié le 29 sept. 2022 à 15:41

  • Présidentielle 2022 : les français dans l'isoloir ce dimanche pour le premier tour

Les Français ont commencé à voter dimanche au premier tour d'une présidentielle pleine d'incertitudes, avec la perspective d'un duel final entre le chef de l'Etat sortant Emmanuel Macron et sa rivale d'extrême droite Marine Le Pen, qui n'a jamais semblé aussi proche de la victoire.

Les Français ont commencé à voter dimanche au premier tour d'une présidentielle pleine d'incertitudes, avec la perspective d'un duel final entre le chef de l'Etat sortant Emmanuel Macron et sa rivale d'extrême droite Marine Le Pen, qui n'a jamais semblé aussi proche de la victoire.

 

En ce dimanche ensoleillé, quelque 48,7 millions d'électeurs doivent choisir entre douze candidats, à l'issue d'une campagne étrange, marquée d'abord par la pandémie de coronavirus puis l'invasion russe en Ukraine qui a occulté une partie du débat.

 

Les premières estimations seront connues à 20H00 (18H00 GMT) après la fermeture des derniers bureaux. 

Les sondages prédisent que M. Macron devrait arriver en tête, devant Mme Le Pen, comme lors du précédent scrutin en 2017, avec le candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon en troisième position.

 

Mme Le Pen et M. Mélenchon ont des positions très différentes de celles de M. Macron sur plusieurs sujets internationaux, étant beaucoup plus hostiles à l'intégration européenne notamment et disant vouloir sortir du commandement intégré de l'Otan par exemple.

 

Nombre de politologues craignent que le record d'abstention de 2002 (28,4%), le plus haut niveau jamais enregistré pour un premier tour d'une présidentielle, soit battu.

A 10H00 GMT, la participation était de 25,48%, en baisse de trois points par rapport à celle de la présidentielle de 2017, mais plus élevée qu'en 2002 (21,39%).

 

A Pantin, en région parisienne, Blandine Lehout, comédienne de 32 ans, n'ira pas voter : "c'est la première fois de ma vie", "mais là je les déteste tous. On est à un stade où ils me font peur", explique-t-elle.

 

A Marseille (sud-est), Carole Junique, 47 ans, qui travaille dans la fonction publique, est venue à la première heure. "En France, on a le droit de vote, c’est important de le garder; bien sûr on n'a qu’une voix parmi d’autres, mais si tout le monde se mobilise, ça peut changer les choses", souligne-t-elle.

 

Beaucoup ne cachent pas que leur choix a été difficile. Cédric Hodimont, la quarantaine, regrette ainsi d’avoir fait "un vote par défaut".