Des agences judiciaires de l’OCI conviennent du renforcement de la coopération internationale pour faire face aux crimes transfrontaliers

Publié le 22 déc. 2022 à 13:29

  • Des agences judiciaires de l’OCI conviennent du renforcement de la coopération internationale pour faire face aux crimes transfrontaliers

Des responsables gouvernementaux et des experts des agences judiciaires des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), réunis mercredi 21 décembre 2022, ont convenu de la nécessité d’un renforcement de la coopération internationale pour faire face aux crimes transfrontaliers qui se développent de plus en plus dans le monde.

Au cours d’une session sur la “Coopération entre les agences judiciaires pour lutter contre la corruption” tenue à Djeddah, en Arabie saoudite, des responsables gouvernementaux et des experts des judiciaires de l’OCI ont souligné l’importance de la coopération internationale face au développement des crimes transfrontaliers et au développement électronique dont le monde entier est témoin dans les réseaux de communication, les bases de données et l’échange d’informations, a rapporté une note d’information de l’agence UNA transmise à l’AIP.

Ales suivre, deux types de crimes qui sont menés à travers des différents pays et sur le territoire même d’un pays.

Le premier type, selon les participants dont le chef de l’Autorité de contrôle administratif égyptien, le général de division Amr Adel, concerne les crimes de réseaux criminels que sont généralement les crimes de blanchiment d’argent, d’immigration illégale ou de traite des êtres humains. Ils ne se produisent généralement pas à l’échelle locale, mais menés à travers des nationalités différentes et sur le territoire de plus d’un pays, a souligné le général égyptien, ajoutant que le second type, qualifié de crimes de corruption majeurs, concerne les hauts fonctionnaires de l’État et ceux qui bénéficient d’immunités ou de fraude et les crimes commis dans les grandes transactions commerciales et s’étendent, pour la plupart, au-delà des frontières des pays.

Les personnes impliquées dans ces crimes de corruption financière travaillent généralement pour investir l’argent en dehors de leur pays pour diverses raisons, dont l’imposition des déclarations de divulgation financière aux agents de l’État ou des déclarations de patrimoine, en plus de la surveillance du secteur bancaire par des mesures contre le blanchissement.

La directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Ghada Wali, a déclaré que l’approbation de « l’accord Makkah Al-Mukarramah » montre l’engagement des pays de l’OCI à travailler ensemble parce que la corruption est un phénomène transversal.

Elle a souligné que la lutte contre la corruption est devenue une priorité pour les gouvernements et les peuples, notant que les Nations Unies ont élaboré une position commune à cet égard.

Elle a relevé les initiatives lancées pour lutter contre la corruption dans lesquelles les agences gouvernementales échangent des informations et des données afin qu’elles puissent se coordonner, notant que le network est le premier réseau officiel qui permet une communication facile et sûre pour la coordination et la coopération entre les forces de l’ordre dans la lutte contre la corruption.

Cette première réunion ministérielle des agences chargées de l’application des lois anti-corruption au sein de l’Organisation de la coopération islamique a été organisée par l’Arabie saoudite.