Ananias Léki Dago présente son livre-photo « Rainy Days Abidjan », qui met en lumière la vulnérabilité des populations en saison pluvieuse

Publié le 9 oct. 2022 à 15:14

  • Ananias Léki Dago présente son livre-photo « Rainy Days Abidjan », qui met en lumière la vulnérabilité des populations en saison pluvieuse

Le photographe ivoirien, Ananias Léki Dago, a présenté le jeudi 06 octobre dernier, au Gœthe Institut à Cocody « Rainy Days Abidjan ». Un ouvrage essai photographique, préfacé par l'écrivaine Véronique Tadjo, dans lequel l’auteur exprime son ressenti face la vulnérabilité des populations en saison des pluies.

C’est un album photos en noir et blanc, poétiquement agencé et qui met en exergue la réflexion du concepteur. "Rainy Days Abidjan ou Abidjan sous la pluie, présente une ville qui cherche ses repères. Je présente la fragilité d’une cité. Cela a un lien avec la crise que nous avons vécue. J’ai voulu peindre la ville en noir et blanc en utilisant le vocabulaire de l’eau", a expliqué Ananias Léki Dago.

Le photographe n’a pas hésité à donner les raisons de son choix, sur « Les Editions Eburnie » pour l’édition de son livre. "J’ai voulu travailler avec une maison locale. J’ai trouvé qu’elle est plus dynamique", a-t-il affirmé.

Marie Agathe Amoikon Fauquembergue, Présidente Directrice Générale des Éditions Eburnie, s’est dite heureuse d’avoir édité l’œuvre du photographe et réalisateur ivoirien.

"Il a voulu des papiers de très bonne qualité. Des images en noir et blanc, nous avons accédé à toutes ses demandes. C’est un très beau livre. C’est très délicat d’éditer ces genres de livres. Cela demande de la précision", a-t-elle fait savoir.

Non sans manquer de souligner que sa maison d’édition s’est lancée dans une nouvelle ligne éditoriale qui est d’éditer de beaux livres. Elle a aussi invité les amoureux de la photographie, de la littérature en s’en a procuré afin de voir Abidjan sous la pluie sous un autre angle.

Il faut souligner que cette dédicace a été précédée par un panel consacré à "la conservation et la valorisation du patrimoine photographique en Afrique de l’Ouest".

Dans le cadre de ce panel, modéré par Laure Blédou, une réflexion sur les enjeux des fonds photographiques de Paul Kodjo et Cornélus Yawo Augustt a été mise en lumière par le célèbre photographe Jean-François Werner. Il y a eu également des partages et échanges d’expériences.