En effet, Issiaka Sangaré, initiateur du mouvement, a souligné la volonté de " réaffirmer l’identité du FPI et de restaurer son image ". Ce nouveau courant entend fédérer les militants autour d’une vision commune, préparant ainsi le parti aux défis politiques à venir. Les actions de mobilisation se sont poursuivies dès le lendemain, dimanche 13 octobre, avec un rassemblement de la jeunesse au Centre Culturel d’Abobo, symbole d’un renouveau et d’un engagement collectif.
Par ailleurs, un autre rassemblement, destiné cette fois aux femmes adhérant au mouvement, est attendu dans les prochains jours, avec pour objectif de renforcer la cohésion des différentes composantes du parti.
Le point culminant de cette mobilisation est programmé pour le 26 octobre, lors d’une cérémonie officielle qui, espère-t-on, sera décisive pour l’avenir du FPI. Cette date pourrait bien cristalliser les efforts de réorganisation entrepris, attirant la présence de nombreux acteurs, parmi lesquels la jeunesse, les femmes, les responsables de la Direction et les médias.
Cette montée en puissance du mouvement n’est pas sans provoquer des réactions chez les observateurs et militants, qui y voient une réponse à la gouvernance actuelle du FPI, perçue comme autocratique par certains. En effet, les critiques se multiplient, notamment avec la possibilité d’une annulation du congrès prévu pour les 8 et 9 novembre, en raison de manquements organisationnels.
Ainsi, ce courant idéologique se profile comme un nouvel espoir pour les partisans d’une alternative crédible. Dans cette dynamique, le FPI s’apprête peut-être à tourner une page de son histoire pour s’ouvrir à une ère de renouveau et de restauration. Les semaines à venir seront cruciales pour déterminer si cette mobilisation portera des fruits concrets et durables.
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