Des jeunes leaders d’opinion se prononcent sur le discours à la Nation du 06 août 2022 du Président Alassane Ouattara

Publié le 7 août 2022 à 20:15 Modifié le 8 août 2022 à 17:32

  • Des jeunes leaders d’opinion se prononcent sur le discours à la Nation du 06 août 2022 du Président Alassane Ouattara

Le Président de la République Alassane Ouattara, a tenu son traditionnel discours à la Nation à la veille de la Fête Nationale. Il s’est prononcé sur la vie politique, sociale, économique et sécuritaire du pays qu’il dirige. L’an 62 de l’indépendance est placée sous le signe de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Le Président de la République Alassane Ouattara, a tenu son traditionnel discours à la Nation à la veille de la Fête Nationale. Il s’est prononcé sur la vie politique, sociale, économique et sécuritaire du pays qu’il dirige. L’an 62 de l’indépendance est placée sous le signe de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

 



Les grandes lignes de cette adresse étant : la libération (conditionnelle) de prisonniers militaires, la subvention de produits de grande consommation, des mesures exceptionnelles pour les fonctionnaires et agents de l’Etat, la grâce présidentielle à Laurent Gbagbo…

Des jeunes leaders d’opinion ont diversement commenté ce message à la Nation.

 

"Nous saluons ce discours. Dans l'ensemble, ce sont de bonnes mesures même si je ne comprends pas pourquoi on libère Vagba et Abéhi pendant qu'on garde prisonnier le Général Dogbo Blé", a laissé entendre Germain Kassi, membre du Grand Conseil du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI).

 

Un avis que partage Franck Dédi. "Au plan politique, il est à saluer ce geste de décrispation avec la libération sous conditions de deux prisonniers militaires. Tout en remerciant le Chef de l'Etat pour ce geste humaniste qui consolide la Réconciliation nationale qui est notre quête depuis plusieurs années, il serait important qu'il étende ces mesures aux autres détenus politiques et militaires encore dans nos prisons. Au nom de la Paix comme il l'a déclaré, ce geste supplémentaire ne serait pas de trop", nous confie l’analyste politique.

 

Pour M. Dédi, "le Chef de l'Etat a fait un discours classique dans la forme avec quelques coups d'éclat comme il nous a habitués depuis son accession au pouvoir". Il s’est aussi réjoui des mesures prises contre la vie chère et celles en faveur des fonctionnaires qui "si elles sont mises en œuvre effectivement, pourront améliorer les conditions de vie de nombre d'entre eux". Il aurait souhaité que le Chef de l'Etat saisisse l'occasion pour "trancher une bonne fois pour toutes, le problème des 3000 Docteurs non recrutés issus de nos Universités, de même que les différentes grèves actuellement dans plusieurs entreprises publiques pour salaires et primes impayés". Franck Dédi ne comprend pas le "mutisme du Chef de l'Etat après les premiers résultats des audits de plusieurs entreprises publiques, bien que les Directeurs Généraux aient été débarqués presque manu militari".

 

Oumar Sacko, membre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (parti au pouvoir), estime que par la grâce présidentielle accordée à Laurent Gbagbo, la liberté conditionnelle d’anciens acteurs de la crise de 2011, "le Président de la République met l'accent sur sa volonté de consolider la cohésion et la réconciliation". Il ajoute que les décisions à l'endroit des fonctionnaires et des travailleurs du privé sont à fort impact social. "Le Président n'oublie pas nos soldats injustement détenus et rassure qu'ils seront libérés", conclut M. Sacko.

 

"Le Président a enfilé sa toge de Président", affirme Dr Arthur Banga. Selon l’historien, Alassane Ouattara a su répondre aux attentes autour de la vie chère, des attentes sociales notamment des fonctionnaires. "Il a aussi conservé l'élan de l'apaisement ambiant avec la grâce présidentielle accordée au Président Laurent Gbagbo et les mesures financières. Il en est de même pour la liberté conditionnelle à Vagba Faussignaux et Jean-Noel Abéhi", apprécie Dr Banga pour qui les 7% de croissance annoncés sonnent comme une lueur d’espoir.