On peut ajouter, sans danger, un bouillon à son garba pour le manger (Chef Alain Assou)

Publié le 30 avr. 2021 à 15:54 Modifié le 29 sept. 2022 à 15:24

  • On peut ajouter, sans danger, un bouillon à son garba pour le manger (Chef Alain Assou)

Chef Alain Assou expliquant la fabrication des bouillons. Crédit photo: Boris Odilon Blé

Le groupe Nestlé a ouvert de manière virtuelle les portes de son usine Maggi de Yopougon à des consommateurs ce vendredi 30 avril 2021. Organisée à l’espace « Latrille Events » à Cocody, cette rencontre a permis aux consommateurs de découvrir le processus de fabrication des bouillons, la meilleure manière de les utiliser et de dissiper tous les doutes liées aux rumeurs sur ses ingrédients.

Le groupe Nestlé a ouvert de manière virtuelle les portes de son usine Maggi de Yopougon à des consommateurs ce vendredi 30 avril 2021. Organisée à l’espace « Latrille Events » à Cocody, cette rencontre a permis aux consommateurs de découvrir le processus de fabrication des bouillons, la meilleure manière de les utiliser et de dissiper tous les doutes liées aux rumeurs sur ses ingrédients.

 

Ce sont des consommateurs curieux qui ont participé à cette rencontre. Face aux différents responsables présents, ils ont posé leurs questions qui depuis longtemps restaient sans réponse crédible. « Depuis longtemps, des gens disent qu’il y a du placenta de certains animaux dans le bouillon Maggi. Est-ce que c’est vrai ? » interroge Myriam Durand.  A cette question, Alain Assou a répondu que « les bouillons n’ont jamais contenu de placenta ». En sa qualité de Chef de développement de la marque Maggi, il a, séance tenante, présenté les ingrédients qui rentrent dans la fabrication des bouillons. « On utilise du sel, du sucre, de l’huile, de l’arôme, du poivre, des épices et divers ingrédients de qualité. Nos bouillons respectent toutes les normes d’hygiène à l’international. Il n’y a rien à craindre en les consommant » affirme-t-il. Concernant la manière de consommer les bouillons, il a précisé que l’on peut les consommer crus. « Ce n’est pas dangereux de mettre un bouillon dans son garba (plat d’attiéké accompagné de thon frit). Mais il ne faut pas y rajouter du sel. Le bouillon contient déjà du sel, il faut éviter les mélanges pour notre santé » a-t-il ajouté.

 

« Tous les usages sont bons. On ne doit pas forcément attendre pour ajouter à la cuisson. Tous les ingrédients à l’intérieur des bouillons sont consommés à l’état brut, sans nécessité de préparation. Donc piment ça ne pose aucun problème qu’on rajoute un bouillon au garba pour le déguster » a insisté Doumbia Mawa, Responsable projet.

 

La visite de l’usine s’est faite grâce à des casques de réalité virtuelle. Tout le processus de fabrication des bouillons a été présenté via un film en 3D traduit en français et dans trois (3) langues locales : bété, baoulé et malinké. Les consommateurs ont pu voir comment les produits sont traités, les normes d’hygiène et de sécurité en usine.

 

« Cette visite a éclairé ma lanterne. J’ai vu que tout ce qui est dans les bouillons, je l’utilise à la maison. Je crois même que je suis capable de faire un bouillon moi-même. Savoir aujourd’hui que l’entreprise travaille avec des institutions internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé, m’a rassurée sur la qualité des produits » a conclu Myriam Durand.

 

Pour Mame Sakho Pane, cette visite a permis de lever les doutes sur la fabrication des bouillons. « Il y a tellement de rumeurs autour de nos produits, il faut rassurer les consommateurs » a indiqué la Directrice de la communication institutionnelle de Nestlé en Afrique de l’ouest. Le groupe qui se veut à l’écoute de ses consommateurs, prévoit multiplier ce type de rencontres.