Ces lotissements qui se font sans l’aval des services de la préfecture ou des services techniques de la construction sont sources de nombreux conflits et tensions dans les villages, a fait savoir M. Tra Bi Koué, relevant que ce sont parfois des initiatives non coordonnées de groupuscules avec parfois la caution de certains chefs de villages.

L’autorité préfectorale a expliqué que parfois les terres de certaines familles sont réquisitionnées et les lots vendus sans compensation aucune pour les propriétaires terriens, estimant que les lotissements et vente de terrains deviennent les nouvelles sources d’enrichissement illicite dans les villages.

Désormais, a-t-il insisté, tout lotissement dans les villages doit se faire à la lumière de la loi avec l’autorisation préalable de la préfecture.

Abordant le sujet de la délimitation des territoires villageois lancé par l’agence foncière rurale (AFOR), le préfet relève que cette opération ayant connu un grand succès un peu partout est à un taux de moins de 20%, dans le département d’issia. Pour ce faire, il a interpellé les chefs de villages et les cadres pour l’amélioration de la situation.