Le Sénat adopte la loi sur les règles régissant l’évaluation des politiques publiques

Publié le 9 sept. 2022 à 19:38 Modifié le 30 sept. 2022 à 04:30

  • Le Sénat adopte la loi sur les règles régissant l’évaluation des politiques publiques

Les sénateurs de la commission des affaires économiques et financières (CAEF) ont adopté jeudi 8 septembre 2022 à Yamoussoukro, la loi relative à l’évaluation des politiques publiques en Côte d’Ivoire.

L’évaluation des politiques publiques est l’activité qui consiste pour une institution publique à mesurer les effets d’une politique menée afin d’éclairer la décision.

Selon le groupe parlementaire du RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix, parti au pouvoir), l’évaluation est appelée à jouer un rôle croissant dans un contexte de rationalisation de l’action publique et de réforme des actions menées par l’Etat.

Le vote unanime des membres de la CAEF est intervenu après l’exposé des motifs fait par le commissaire du gouvernement, en l’occurrence la ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba.

Elle a expliqué que le nouveau dispositif légal ambitionne non seulement d’instaurer une culture de l’évaluation mais également d’impulser une large diffusion de la pratique de l’évaluation au sein des administrations publiques, en vue d’en améliorer notamment la performance et la gestion.

La ministre a révélé par ailleurs que le texte normatif est le fruit de la participation de plusieurs représentants des institutions en charge de l’évaluation des politiques publiques ainsi que des structures techniques spécialisées, des associations nationales d’évaluation et de toutes les parties prenantes.

Les groupes parlementaires RHDP et PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire, opposition) ont tous les deux soutenu l’initiative de cette loi.

Les parlementaires du parti au pouvoir ont affirmé fonder collectivement l’espoir de « faire émerger une culture et partager l’évaluation des politiques publiques dans notre pays », leurs collègues de l’opposition saluant la naissance d’un « instrument de développement au profit des populations ».