Face à cette situation tragique qui met en lumière les graves crises humanitaires, ces organisations ont tenu à apporter un soutien concret aux familles concernées, mais aussi à promouvoir des actions de prévention et des stratégies de réponse adaptées.

En collaboration avec les autorités locales, les organisations non-gouvernementales et les communautés affectées, le CICR et le CNDH multiplient leurs efforts afin de collecter des informations sur les personnes disparues.

Les disparitions qui ne sont pas seulement des statistiques, représentent des vies humaines et des histoires brisées.

« En 2011, mon fils est sorti au environ de 11 heures, il m’a dit qu’il allait se promener et depuis ce jour jusqu’aujourd’hui, il n’est plus revenu. Je ne sais pas s’il est décédé ou vit dans un autre pays. Que les autorités nous viennent en aide » témoigne un parent d’enfant porté disparu.

Pour le cas de la Côte d'Ivoire, Namizata Sangaré, Présidente du CNDH a annoncé que l’ex-Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation de Côte d’Ivoire (CDVR-CI), avait recensé 1 962 cas de disparitions forcées entre 1960 et 2021. En plus, la Commission Nationale d’investigation à quant à elle, a enregistré 265 cas liés à crise post-électorale.

Notons que cette journée internationale des personnes portées disparues visent non seulement à apporter un soutien aux familles touchées, mais également à rappeler aux organisations et à l’Etat de montrer leur engagement collectif et de veiller à ce que les familles reçoivent l'aide dont elles ont désespérément besoin.