Marie-Josée Ta Lou après la finale du 100m à Monaco : "J’avais en mémoire les recommandations de mon coach"

Publié le 11 août 2022 à 16:58 Modifié le 11 août 2022 à 16:58

  • Marie-Josée Ta Lou après la finale du 100m à Monaco : "J’avais en mémoire les recommandations de mon coach"

Marie-Josée Ta Lou a établi le nouveau record d’Afrique chez les dames. Elle a couru le 100m en 10,72s le mercredi 10 août 2022 au Meeting Herculis de Monaco (France). "J’étais relaxe et focalisée sur comment je devais exécuter ma course comme à l’entraînement, et j’avais en mémoire les recommandations de mon coach", nous a confié l’athlète ivoirienne au lendemain de son exploit.

Marie-Josée Ta Lou a établi le nouveau record d’Afrique chez les dames. Elle a couru le 100m en 10,72s le mercredi 10 août 2022 au Meeting Herculis de Monaco (France). "J’étais relaxe et focalisée sur comment je devais exécuter ma course comme à l’entraînement, et j’avais en mémoire les recommandations de mon coach", nous a confié l’athlète ivoirienne au lendemain de son exploit.


Marie-Josée a terminé la course en 3e position derrière les Jamaïcaines Shelly-Ann Fraser-Pryce (10,62s) et Shericka Jackson (10,71s). Même si elle n’a pas remporté la finale, sa performance individuelle est à saluer tant l’Ivoirienne a connu des pépins physiques récemment. 


"Ma saison fut tellement mitigée à cause d’une inflammation à l’épaule gauche", dit-elle avant d’ajouter "après ma performance j’étais émue, reconnaissante à Dieu. Le Seigneur fait grâce quand il veut". 


Après les Jeux Olympiques de Tokyo, la sprinteuse ivoirienne a choisi de s’installer aux Etats-Unis où elle est entrainée par John Smith. Ce qui explique en partie cette performance à 33 ans, John Smith étant l’un des meilleurs coachs d’athlétisme. Kevin Young, Maurice Greene, Ato Bolden, Jon Drummond, Inger Miller, Marie- Jose Perec, Tyson Gay, Jaysuma Saidy Ndure, Blessing Okagbare et bien d’autres athlètes de haut niveau, ont été sous ses ordres. Mais cela ne suffit pas pour battre les Jamaïcaines. 


"Elles sont fortes et bénéficient de soutiens et moyens pour bien s’entraîner. Je cherche encore des sponsors parce que l’athlétisme ça coûte cher et ça, les gens ne le savent pas", confesse Ta Lou. 


Malgré les difficultés rencontrées, la détentrice du record africain sur 100m garde espoir et se réjouit de la ferveur populaire autour de chacune de ses sorties sur la piste. "Ça me rassure et me donne la force de continuer dans les moments sombres. Je reste parfois sans mot", nous a-t-elle avoué.