Parmi les prétendants au fauteuil présidentiel, l’on devra compter sur la participation d’Albert Oniangué. Il a annoncé sa candidature le lundi 1 février au cours d’une conférence de presse.

Albert Oniangué indique placer sa candidature sous le signe du "rétablissement de l’ordre moral et de la justice sociale dans un pays qui traverse actuellement une crise profonde et polymorphe". En effet, il estime que depuis l’effondrement des cours du pétrole en 2016, l’économie congolaise affiche en moyenne "un taux de croissance négatif de -2,72% par an". Cette récession "historique plonge chaque année davantage le congolais dans l’extrême pauvreté", renchérit-il.

De plus, il poursuit en disant que "la République du Congo continue de s’enliser dans une crise morale qui accroit les faits impunis de mauvaise gouvernance, de corruption et de manipulation des conciences", tout en accusant les élites d’être "complices" de cette situation.

Albert Oniangué entend donc proposer aux Congolais "un nouveau contrat de rétablissement" pour ensemble, redonner "à la Femme et à l’Homme congolais leur dignité" et rendre à la Nation "son honneur bafoué".

Ancien Enfant de Troupe (AET) à l’école Militaire préparatoire Général Leclerc de Brazzaville, Albert Oniangué est attaché à la valorisation de la devise de l’école, "S’élever par l’effort", qu’il met au centre de ses actions.

Pasteur d’une Eglise évangélique, Colonel à la retraite, il est né le 15 octobre 1954. Il a notamment été aide de camp de deux chefs de l’Etat congolais, dont feu Jacques Joachim Yhombi Opango et Dénis Sassou Nguesso qu’il affrontera dans moins de deux mois, dans les urnes.