Cacao: Des syndicats agricoles demandent une nouvelle revalorisation du prix bord champ

Publié le 14 avr. 2024 à 09:31

  • Cacao: Des syndicats agricoles demandent une nouvelle revalorisation du prix bord champ

Le Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAPCI), l’Association nationale des producteurs de Côte d’Ivoire (ANAPROCI) et le Conseil national des syndicats agricoles de Côte d’Ivoire (CONASA-CI) souhaitent une nouvelle revalorisation du prix bord champ du kilogramme de cacao à 2500 francs CFA contre 1500 FCFA actuellement.

Constituant une plateforme, ils se sont réunis le vendredi 12 avril 2024 à Daloa à l’appel de leurs responsables, pour se prononcer sur les principales revendications en discussion avec le gouvernement. Les coordinateurs, délégués, secrétaires de section et secrétaires de base des trois organisations se sont prononcés pour la fixation à 2500 francs CFA le prix d’achat du kilogramme de fèves aux producteurs ivoiriens.

"Les délégués des producteurs remercient le président de la République pour l’augmentation du prix bord champ du cacao qui passe de 1000 francs à 1500 francs CFA. Cependant, les producteurs souhaitent une révision à la hausse à 2500 francs du prix bord champ, compte tenu de la grande hausse du cours mondial", ont-ils déclaré, dans une résolution qui a sanctionné la rencontre.

Les délégués des producteurs membres du SYNAPCI, de l'ANAPROCI et du CONASA-CI souhaitent également que le différentiel de revenu, versé aux sociétés coopératives de la filière, soit revalorisé à 250 FCFA contre 80 FCFA actuellement.

Enfin, ils demandent la révision des textes qui régissent le fonctionnement des structures de gestion la filière de façon à mieux protéger les intérêts des producteurs, de même que "l’application intégrale" de l’ordonnance du président de la République relative à l’Interprofession dont la mise en place a été promise pour bientôt.

Les discussions qui avaient commencé entre les responsables de la plateforme et le ministre en charge de l’Agriculture, sont au point mort depuis le relèvement du prix du kilogramme de cacao à 1500 FCFA, déplorent les premiers. Les syndicalistes espèrent qu’elles reprennent au plus tôt dans l’espoir de faire aboutir l’ensemble de leurs revendications.