« La Côte d’Ivoire dispose d’un climat d’investissement dynamique », Ange Michael Takre, Chef d’entreprise

Publié le 16 déc. 2023 à 09:02

  • « La Côte d’Ivoire dispose d’un climat d’investissement dynamique », Ange Michael Takre, Chef d’entreprise

« La Côte d’Ivoire dispose d’un climat d’investissement dynamique », a fait savoir Ange Michael Takre, Directeur général de la Maison des Entreprises. Selon lui, ce dynamisme a été possible grâce au renforcement de la gouvernance, et des infrastructures de base.

« Je suis ravi de parler d’investissement, car c’est l’un des piliers d’une économie solide. L’investissement est l’un des leviers de développement les plus importants, puisqu’il permet de booster l’emploi et l’entrepreneuriat », a-t-il déclaré.

Pour ce chef d’entreprise, si l’on s’en tient au fait que l’investissement est une dépense dont l’objectif à long terme est d’augmenter la richesse des individus et de la société, on peut estimer, à l’image de l’Afrique en général, exception faite de certains pays en proie à des crises internes, que le climat de l’investissement se porte de mieux en mieux ces dernières années dans notre pays.

Par ailleurs, il propose que pour booster leurs investissements, les pays africains doivent planifier leur développement tout en présentant une meilleure offre infrastructurelle, mais également sociale. 

« Depuis le début des années 2010, notre pays s’est appuyé, pour booster ses investissements, sur des Plans Nationaux de Développement - PND. L’exécution des PND 2012 – 2015 et 2016 – 2020, nous ont permis d’avoir des performances économiques remarquables », ajoute-t-il.

En outre, il est revenu sur le nouveau dispositif mis en place par l’Etat, qui vise à renforcer les objectifs de promotion des investissements productifs et socialement responsables, de valorisation du contenu local et de renforcement de la compétitivité des entreprises locales. L’idée étant d’attirer certes des investisseurs non-nationaux, mais de booster l’investissement au niveau local.

« Le nouveau code des investissements renforce les avantages fiscaux en fonction des régimes légaux, suivant lesquels les investissements sont réalisés. En Régime de déclaration, il y a des exonérations fiscales allant de 50% à 75% sur une durée de cinq (5) à quinze (15) ans en fonction des zones d’investissements », précise-t-il.

En ce qui concerne les secteurs d’investissement attractifs, Ange Michael Takre, fait savoir que les priorités de l’Etat et les perspectives de développement nées de l’étude prospective, permettent d’identifier des grappes industrielles et des niches de croissance sur la base des potentialités économiques régionales.

Ainsi, l’agro-industrie arrive en tête, avec la transformation de nos matières premières agricoles notamment le café, le cacao, l’anacarde, afin de créer de la valeur ; l’immobilier, en raison du déficit en logement estimé à plus de 600 000 logements ; les matériaux de construction, en raison des nombreuses infrastructures envisagées ; l’industrie textile ; le secteur des emballages ; l’économie numérique ; l’industrie touristique ; les industries extractives.

« L’Etat prévoit également la création des zones industrielles aménagées, des terres agricoles et des zones d’intérêt touristique et en facilite l’accès aux investisseurs par différentes mesures incitatives », a-t-il ajouté.

« Nous accompagnons l’un des plus gros transformateurs de noix de cajou au monde et le plus gros opérateur de transport en commun au monde. D’ici à fin premier semestre 2024, ce sont plus de 40 milliards d’investissement qui seront effectués via notre accompagnement, ce qui permettra de générer plus de 1 000 emplois permanents », a-t-il renchéri.

En outre, il fait savoir que les actions entreprises par son agence, permettent à des PME locales de se structurer et de se créer du business. « Nous espérons consolider ces performances avec l’appui de partenaires techniques et institutionnels comme les chambres consulaires, les missions diplomatiques, la chambre des notaires, le CEPICI, les ministères techniques et la Diplomatie Économique », a-t-il conclu.