La BAD accorde un prêt de plus de 21 milliards à la Côte d’Ivoire pour accroitre les ressources publiques en faveur des couches sociales vulnérables

Publié le 2 févr. 2023 à 08:10 Modifié le 2 févr. 2023 à 09:16

21 609 405 696 de FCFA, soit plus 32,53 millions d’euros. C’est le montant du prêt que la Banque africaine de développement a accordé à la Côte d’Ivoire pour améliorer l’efficacité et la transparence de la dépense publique en faveur des populations défavorisées par le renforcement de l’accès aux infrastructures sociales de base et des actions d’inclusion sociale. L’information a été rendue publique ce mardi 31 août 2023 par l’institution bancaire panafricaine dans un communiqué.

La BAD accorde un prêt de plus de 21 milliards à la Côte d’Ivoire pour accroitre les ressources publiques en faveur des couches sociales vulnérables

21 609 405 696 de FCFA, soit plus 32,53 millions d’euros. C’est le montant du prêt que la Banque africaine de développement a accordé à la Côte d’Ivoire pour améliorer l’efficacité et la transparence de la dépense publique en faveur des populations défavorisées par le renforcement de l’accès aux infrastructures sociales de base et des actions d’inclusion sociale. L’information a été rendue publique ce mardi 31 août 2023 par l’institution bancaire panafricaine dans un communiqué.

Ce financement de la Banque africaine de développement se situe dans le cadre du projet dénommé, Programme d’appui aux réformes économiques et sociales.

Ce prêt va permettre "l’appui à l’efficacité et à la transparence de la dépense publique, en consolidant et poursuivant les reformes mises en œuvre durant les deux précédentes phases du Programme d’appui aux réformes économiques et sociales", peut-on lire dans la note.

"Le programme soutiendra ainsi les mesures visant : (i une meilleure programmation et évaluation des politiques publiques ; un renforcement de la transparence des dépenses publiques. Appui aux reformes d’inclusion sociale en soutenant les mesures visant une amélioration de l’accès aux infrastructures sociales et le renforcement de l’inclusion sociale", précise le communiqué.

"La première phase du projet a démarré en novembre 2029 et bénéficiera à l’ensemble de la population ivoirienne, notamment, les jeunes et les femmes à travers la sécurisation des dépenses sociales (santé ; éducation ; emploi des jeunes ; etc.) et l’allocation des ressources substantielles aux secteurs sociaux (plus de 45% des ressources affectées aux dépenses pro-pauvres, le secteur privé qui bénéficiera de la transparence et de la saine compétition au niveau des marchés publics. Les transferts monétaires aux ménages (avec une cible de plus de 250 000 ménages enrôlés au total en 2022) en situation d’extrême pauvreté, impacteront positivement la demande intérieure", fait savoir la note de la BAD sur la zone d’intervention du projet et la population cible.

Concernant les résultats attendus à la fin du Programme, la note de la Banque africaine de développement indique que "le Programme contribuera à la baisse du taux de pauvreté au niveau national de 44,4% en 2015 à 35% en 2022 (dont une baisse de 50% du taux d’extrême pauvreté de 10% en 2015 à 5% en 2022)". Avant d’ajouter que "le nombre de ménages extrêmement pauvres bénéficiant de transferts monétaires passera de 50 000 en 2018 à 250 000 en 2022. Le taux d’accès à l’électricité passera également de 74,3% en 2014 à 90% en 2022. Quant au taux d’emploi formel, il atteindra 8% en 2022 contre 6,1% en 2016".

Il faut souligner que l’économie ivoirienne selon la BAD, "continue de faire preuve de résilience après la pandémie de Covid-19. Le taux de croissance économique qui avait ralenti à 2% en 2020 s’est redressé à 7,4% en 2021 et devrait se poursuivre en 2022 au taux 6,8% en 2022".

Au plan social, les activités ciblées par le Programme social du Gouvernement (PSGouv), avec l’appui du PARES, ont contribué à réduire le niveau de pauvreté à travers des transferts monétaires ciblés et une amélioration de l’accès aux services sociaux de base., indiquent les experts de la Banque africaine de développement.

Ainsi donc, selon leurs statistiques, au cours de la période 2019-2021, les deux premières phases du PARES ont soutenu des réformes phares qui ont contribué à renforcer la transparence des dépenses publiques et l’inclusion sociale.

Il s’agit notamment de l’adoption du nouveau code des marchés publics conforme à la directive de l’UEMOA et du code d’éthique et de déontologie des marchés publics ; l’audit de la performance de plusieurs Ministères et structures publiques dans la passation des marchés publics ; l’adoption de la Loi sur l’évaluation des politiques publiques.

En ce qui concerne le renforcement de l’inclusion sociale l’on peut citer :  la mise en place du bureau d’aide à l’insertion professionnelle des jeunes, femmes et hommes ; et l’adoption de décrets d’application de la Loi sur la réforme hospitalière ; ainsi que celle de la Loi instituant le régime de prévoyance sociale pour les travailleurs indépendants.

"Le succès des deux premières phases du Programme et la qualité du dialogue avec le Gouvernement qui ont été les éléments déclencheurs de la poursuivre du soutien de la Banque à la mise en œuvre de la troisième phase du Programme", révèle le communiqué de la BAD.

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN).

La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.