Incendie en France : les pompiers européens restent mobilisés dans le sud-ouest

Publié le 16 août 2022 à 15:21 Modifié le 16 août 2022 à 15:22

  • Incendie en France : les pompiers européens restent mobilisés dans le sud-ouest

Plus de 360 pompiers européens, sur les 650 engagés, restaient mobilisés le mardi 16 août 2022 pour neutraliser les nombreux points chauds, qui continuaient de se consumer, sur le périmètre du vaste incendie survenu dans le sud-ouest de la France, où 7.400 hectares de pins ont été ravagés depuis juillet.

Plus de 360 pompiers européens, sur les 650 engagés, restaient mobilisés le mardi 16 août 2022 pour neutraliser les nombreux points chauds, qui continuaient de se consumer, sur le périmètre du vaste incendie survenu dans le sud-ouest de la France, où 7.400 hectares de pins ont été ravagés depuis juillet.

 

Les 146 "strażacy" polonais, avec leurs 21 véhicules déployés, 141 "Feuerwehrleute" allemands et autrichiens, et 77 "pompierii" roumains, se sont déployés la semaine dernière dans cette zone de la côte atlantique, dans le cadre du mécanisme de protection civile de l'Union européenne, créé en 2001.

 

Un renfort apprécié alors que le feu "continue de brûler sous terre, dans un sol tourbeux", selon le lieutenant-colonel des pompiers de Gironde (département du Sud-Ouest), Laurent Pham, interrogé par l'AFP.

 

"Notre mission désormais est d'éteindre les points chauds, de continuer le travail de lisière et de sécuriser les pistes pour éviter une nouvelle reprise du feu fixé, mais pas encore maîtrisé", a-t-il poursuivi. Et l'enjeu est de taille alors qu'une nouvelle hausse des températures est prévue la semaine prochaine, selon le lieutenant-colonel Pham.

 

En outre, 21 pompiers polynésiens sont attendus sur place, dans la soirée, bientôt rejoints par des pompiers de la Réunion et de Mayotte, deux zones françaises situées dans l'océan indien.

 

Selon le parquet de Bordeaux, cet incendie qui a repris le 9 août, un mois après deux gigantesques feux sur la même zone, "aucun élément ne permet de pencher pour une origine criminelle".

 

La semaine dernière, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin avait dit soupçonner un acte d'incendiaires pour ce nouvel incendie, après que huit feux, sur quelques centaines de mètres de distance, avaient démarré en une heure.

 

La thèse criminelle est en revanche, elle, toujours privilégiée concernant les premiers départs du feu sur le secteur mi-juillet. Une information judiciaire a été ouverte pour "destruction par incendie".