Cinq semaines durant, le tribunal a statué sur les faits tout en maintenant la position du procureur de la République, Richard Adou qui avait requis « une peine exemplaire et dissuasive ».

Mohamed Cissé, Hassan Barry, Hantao Ag Mohamed Cissé et Sidi Mohamed Kounta, avaient été accusés d’avoir aidé les organisateurs pour l’hébergement, le repérage ou encore le transport.

La défense avait toujours clamé l’innocence des quatre présumés présents en salle du fait qu’ils aient nié être impliqué de près comme de loin à cette forfaiture.

Au compte des accusés condamnés par contumace y figure Kounta Dalla et Ould Baba qui seraient considérés comme les cerveaux de l’attaque.

 Odile Koko Kouamenan, la mère d’un témoin de l’attaque qui en est resté traumatisé, juge que « le verdict est mérité » comme pour traduire une certaine satisfaction.

Les plaidoiries, entamées le 30 novembre, se sont achevées le 21 décembre par l’audition du général de brigade Ali Badara, qui était intervenu en 2016 à la tête de l’Unité d’intervention de la gendarmerie nationale (UIGN). Il était le dernier d’une longue série de 19 récits, tous similaires, de la tempête de balles et de sang qui avait frappé la station balnéaire de Grand-Bassam.

Toutefois, une certaine frustration est présente dans les rangs des parties civiles.