Les agents du Groupe Fraternité Matin réclament un audit de l’entreprise

Publié le 22 mars 2024 à 17:34 Modifié le 22 mars 2024 à 18:45

  • Les agents du Groupe Fraternité Matin réclament un audit de l’entreprise

Le Syndicat des travailleurs unis du groupe Fraternité Matin a tenu une assemblée générale le jeudi 21 mars 2024, pour réclamer un audit de l’entreprise, compte tenu de nombreux dysfonctionnements constatés dans la gestion de l'entreprise.

D'entrée, Emmanuel Kouassi, le sécrétaire général dudit syndicat a réclamé le paiement des dix mois de passif du minima catégoriel, mais également l’adoption, la signature et l’application de la convention unique et du profil de carrière figure parmi les points de revendication soulevés par les travailleurs.Aussi, du reversement des cotisations (précomptes et parts patronales) de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) et de la Couverture maladie universelle (Cmu) et des cotisations précomptées sur les salaires des membres de la Mutuelle de Fratmat, mais aussi les précomptes effectués au titre du remboursement des prêts scolaires 2022-2023 octroyés par la Banque nationale d’investissement (Bni).

À ces points, s’ajoutent le paiement des primes de décoration – le 9 décembre 2018 en présence du Chef de l’État, Alassane Ouattara – des retraités ; l’amélioration de l’hygiène et la sécurité au travail ; le bilan du plan social mis en œuvre la même année ; la formation des travailleurs pour un meilleur rendement.

Pour ce faire, Emmanuel Kouassi, secrétaire général du syndicat fait noter que la situation s’empire davantage. Relativement à un éventuel préavis de grève en cas de non-respect des revendications, il a mis en garde contre une aggravation de la situation qui pourrait conduire les travailleurs, à « fermer le portail », pour utiliser la formule consacrée dans l’entreprise.

La rencontre a permis au responsable syndical de faire un point des actions menées depuis quelques semaines que le Syntufratmat est créé. Il s’agit notamment, des démarches effectuées auprès de l’Inspection du travail, de la centrale syndicale Dignité, du District autonome d’Abidjan et du Procureur de la République.

Soulignons que, Emmanuel Kouassi n’a pas manqué de rappeler les courriers adressés aux responsables de l’entreprise pour les informer et protester « contre les dysfonctionnements dans la gestion ».