Cette rencontre d’échange a permis aux conférenciers Manuella Ollo, présidente de la Fondation Manuella Ollo, Setcheme Jeronime Mongbo, représentante pays par intérim ONU-FEMMES Côte d’Ivoire et Paul-Harry Aithnard Directeur général d’Ecobank Côte d’Ivoire - Directeur régional exécutif pour la zone UEMOA, de donner l’occasion aux participantes de poser des questions sur des problématiques telles que l’accès au financement, l’autonomisation, la formation et la culture du digital.

« A Ecobank, nous militons tous pour l’autonomisation des femmes, parque nous estimons qu’il faut les défendre. Nous avons mis en place des programmes en interne, tels que des Programmes de Gestion et en externe le Programme ELLEVER, qui aide la femme à être autonome, par des prêts octroyés en fonction de la crédibilité du business et du renforcement de capacités », a déclaré Paul-Harry Aithnard.

Par ailleurs, il précise que mieux accélérer l’autonomisation des femmes doit impérativement passer par des actions fortes, et une prise d’initiatives des décideurs afin de prioriser les femmes dans différents secteurs.

Il n’a pas manqué de certaines d’entre elles à se rapprocher des services de la banque, pour avoir toutes les informations, relative à leur activité, afin qu’elles soient prises en compte, pour un meilleur suivi.

Selon la représentante pays ONU-FEMMES Côte d’Ivoire, Ecobank Côte d’Ivoire est un des acteurs clés de l’autonomisation des femmes, tout en les exhortant à investir, mais mieux, accélérer l’investissement en étant solidaire les unes des autres.

« Cette banque essaie d’assurer la parité. Il faut donc être innovatrice. Investissez dans le capital humain », a-t-elle conseillé.

En outre, selon l’organisme onusien, on dénombre près de 47% de femmes en Côte d’Ivoire encore analphabètes, ce qui ne favorise pas toujours les choses en leur faveur.

Occasion pour Manuella Ollo de présenter sa fondation, qui œuvre dans le social, l’humanitaire et la formation des femmes, à l’inclusion financière.

Fondée au Togo en 1985 et présente dans 35 pays d’Afrique de l’Ouest, Centrale, l’Est et du Sud, Ecobank dispose d’une filiale à Paris et des bureaux de représentation à Londres, à Dubaï et à Beijing (Pékin). Ce sont plus de 14.000 employés et 32 millions de clients, qui ne cessent de faire d’elle, l’une des banques les plus appréciées dans le monde. Elle est cotée sur les bourses d’Abidjan, Lagos et Accra.