02 ans de prison ferme et 50 millions de FCFA d’amende pour Bilé Bilé et la SOCOMIP-CI pour orpaillage clandestin à Amoikro (Tiémélékro)

Publié le 19 mai 2023 à 16:05 Modifié le 19 mai 2023 à 17:22

  • 02 ans de prison ferme et 50 millions de FCFA d’amende pour Bilé Bilé et la SOCOMIP-CI pour orpaillage clandestin à Amoikro (Tiémélékro)

La section du Tribunal de Dimbokro en son audience publique du 18 mai 2022 a condamné la Société Coopérative Minière des Planteurs de Côte d’Ivoire (SOCOMIP-CI) et son président de Conseil d’administration (PCA), Bilé Bilé, pour exploitation illégale de pierres et métaux précieux sans titre ou autorisation (orpaillage clandestin). Ils écopent respectivement d’une amende de cinquante millions de FCFA et deux ans d'emprisonnement ferme.

À la suite de cette condamnation, Bilé Bilé, le Président du Conseil d’administration, 61ans, planteur, né le 1er mai1962 à Abengourou et son entreprise, SOCOMIP-CI), ont interjeté appel de ce jugement correctionnel contradictoire n°80/22 devant la Cour d'Appel de Bouaké.

Vidant son délibéré dans le cadre de cette affaire, cette juridiction a, en son audience publique ordinaire du 16 mai 2023, débouté la SOCOMIP-CI et son PCA.

Elle a donc confirmé la condamnation prononcée en première instance, en déclarant ainsi les prévenus, la Société Coopérative Minière des Planteurs de Côte d’Ivoire et BILE Bilé, mal fondés, les déboute et les condamne aux dépens.

Cette confirmation des charges retenues contre la SOCOMIP-CI et son président du Conseil d’administration, constitue un véritable soulagement pour les populations d'Amoikro qui ont dénoncé les faits aux Autorités compétentes. Elle constitue une fois de plus, la volonté du Gouvernement de venir à bout et de façon définitive au phénomène de l'orpaillage illégal en Côte d’Ivoire.

Les élus, les cadres et l'ensemble des populations tout en félicitant les autorités judiciaires pour cette fermeté, espèrent finalement l'émission d'un mandat de dépôt à l'encontre du prévenu pour mettre fin à ses menaces, harcèlement et intimidations à l'encontre des acteurs clé de sa dénonciation.

Cela contribuerait à les rassurer quant à leur sécurité et renforcerait leur collaboration avec les autorités compétentes, selon plusieurs sources proches du dossier.