Il faut plus d’argent pour permettre aux startups d’Afrique francophone d’atteindre le niveau de développement de celles des pays africains anglophones. C’est ce qu’a relevé Amadou Coulibaly au cours de son intervention. Partech Africa, un fonds de capital-risque dédié aux jeunes entreprises technologiques en Afrique, révèle qu’en 2022, les startups technologiques d’Afrique ont mobilisé un financement de 6,5 milliards de dollars. Le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Kenya ont bénéficié de 72% de ces fonds investis.

"L’Afrique vit une vraie frustration en matière de financement des startups, ne mobilisant que 1% des financements des startups dans le monde. L’Afrique francophone accuse un gros retard ne bénéficiant que de 14% des financements de startups en Afrique", a dénoncé Amadou Coulibaly.

Pour ne pas être à la traine, l’Etat ivoirien a mis en place des mécanismes pour favoriser un environnement propice au développement et à la promotion des start-ups en Côte d’Ivoire. Parmi ces initiatives, le Programme d’Accompagnement et de Développement des Start-ups (PADS) ainsi que la loi portant promotion des start-ups.

"La Côte d’Ivoire veut devenir le berceau des entrepreneurs de la tech. Un hub d’entrepreneurs talentueux qui trouvent des solutions pour l’avenir du continent. Nous devons soutenir nos startups car elles trouvent des solutions innovantes pour les citoyens. Les solutions ne viendront pas d’ailleurs. Seules les startups locales peuvent trouver des solutions", soutient le ministre de la Communication et de l’Economie Numérique.

SASEN 2023 : Les startups ivoiriennes présentent des solutions innovantes

Ces initiatives ont pour but la maturité de l’écosystème numérique et faire des startups un véritable vecteur de créateur de valeur. Aussi, pour la première fois, la Côte d’Ivoire va participer de façon officielle à Vivatech. Toutes ces choses qui témoignent de la volonté de l’Etat à accompagner la jeunesse entreprenante.

Amadou Coulibaly a souhaité que le SASEN 2023 permette aux startups d’êtres plus offensives afin que la Côte d’Ivoire puisse prendre la place qui est la sienne dans l’écosystème numérique mondial.