"L’histoire de notre Parti, le PDCI-RDA, est indissociable de l’histoire de notre Nation tout entière" (Tidjane Thiam)

Publié le 13 déc. 2023 à 16:15 Modifié le 13 déc. 2023 à 16:57

  • "L’histoire de notre Parti, le PDCI-RDA, est indissociable de l’histoire de notre Nation tout entière" (Tidjane Thiam)

Le samedi 09 décembre 2023 à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro, Tidjane Thiam a organisé son premier meeting de campagne pour la présidence du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA). Au cours de ce meeting, l’ex-directeur général du bureau national d’études techniques et de développement (BNEDT) a présenté sa vision pour le PCI-RDA et partant de la Côte d’Ivoire, toute entière.

"Le PDCI n’est pas un parti ordinaire", a déclaré d’emblée, Tidjane Thiam, ancien ministre du Plan et du développement d’Henri Konan Bédié, avant de s’interroger "combien de partis ont eu le privilège de faire naître une nation ? "

"Comme me le disait récemment un leader religieux, chaque ivoirien se sent concerné par ce qui se passe au PDCI, car chaque ivoirien a un bout de PDCI en lui", a-t-il ajouté.

Pour lui, "ce sont ces valeurs du PDCI qui ont contribué à faire de la Côte d’Ivoire, notre pays, un exemple pour toute l’Afrique".

"Et cela montre sa vitalité et son importance à la fois pour le pays, pour notre histoire et pour notre avenir. C’est donc cela notre véritable héritage, ce lien presque mystique entre notre parti et la nation ivoirienne et comme tous bons héritiers, c’est ce bien que nous devons faire fructifier, amplifier et développer", a-t-il expliqué.

Selon Tidjane Thiam, les racines du parti démocratique de Côte d’Ivoire, "depuis 77 ans, plongent profondément dans la lutte pour l’indépendance, dans la lutte contre l’injustice dans les efforts déployés par toutes les générations qui ont précédé la nôtre, pour construire la Côte d’Ivoire moderne".

S’agissant de la cohésion dans sa formation politique, Tidjane Thiam a indiqué "qu’il croit fermement en la nécessité de toujours renforcer l’unité au sein du PDCI-RDA".

Une unité qui selon son entendement, doit "transcender", les "différences", pour permettre aux et autres, "de travailler tous ensemble pour le bien de leur communauté".

"Le PDCI-RDA est nécessairement appelé à jouer un rôle central dans la construction de notre pays. Nous devons œuvrer pour une Côte d’Ivoire réconciliée, prospère et apaisée où chaque citoyen, imprégné des valeurs de travail et de mérite, a l’opportunité de réaliser son plein potentiel, libérer de la peur, dans la paix et la sécurité", a-t-il souligné.

Après avoir prôné l’union au sein du PDCI-RDA, le fils de l’ancien collaborateur Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de cette formation politique et de la Côte d’Ivoire moderne, a déclaré "le PDCI, notre parti, a été créé en 1946 pour, comme l’indique son hymne, "servir le vaillant peuple ivoirien". Près de huit décennies plus tard, cette ambition, interrompue par le tragique coup d’État de 1999, doit être au cœur de notre projet, en tenant compte, bien entendu, des évolutions que le pays a connues depuis".

Et pour parvenir à la concrétisation de cet objectif, Tidjane Thiam, a soutenau avoir "identifié sept (7) axes clés et 33 objectifs clairs et précis".

"Il s’agira d’une part, si vous m’accordez votre confiance en m’élisant : D’une part, d’assurer une transition en douceur, fidèlement à nos traditions avec l’équipe existante, en travaillant étroitement avec un certain nombre de responsables existants ; Deuxièmement, il s’agit de renforcer la gouvernance et aussi la gestion administrative et financière du Parti", a-t-il annoncé.

Revenant sur sa vision de la Côte d’Ivoire, Tidjane Thiam a signalé qu’il s’agit de "proposer aux ivoiriens pour 2025 et au-delà une vision pour notre pays qui répond réellement à leurs aspirations profondes et leur permette de croire véritablement en un avenir meilleur pour eux, mais surtout pour leurs enfants".

"Vous m’avez entendu parler de solution pragmatique. Moi c’est la seule chose qui m’intéresse, ce sont les solutions qui marchent, pas les solutions qu’on ne peut pas mettre en œuvre", a-t-il martelé à son auditoire