Oumé : du matériel d’orpaillage clandestin détruit

Publié le 13 déc. 2021 à 11:56 Modifié le 19 sept. 2022 à 20:56

  • Oumé : du matériel d’orpaillage clandestin détruit

La brigade spéciale de répression des infractions au code minier (BRICM) a détruit du matériel d’orpaillage clandestin dans le département d’Oumé sur le fleuve Bandama et la rivière Téné entre, samedi 04 et vendredi 10 décembre 2021, a révélé dimanche 12 décembre 2021, une source sécuritaire.

La brigade spéciale de répression des infractions au code minier (BRICM) a détruit du matériel d’orpaillage clandestin dans le département d’Oumé sur le fleuve Bandama et la rivière Téné entre, samedi 04 et vendredi 10 décembre 2021, a révélé dimanche 12 décembre 2021, une source sécuritaire.

 

Au total, 88 dragues ont été détruites, et deux motos, 540 litres de gasoil, 140 litres d’huiles de moteur et 1400 grammes de mercure saisis.

 

Ces opérations de répression se sont poursuivies sur un site d’exploitation illégale dans les environs de la rivière Téné, où le matériel d’orpaillage illicite a été détruit et environ 60 tonnes de minerais ont été saisis par cette même brigade des mines.

 

La BRICM, composé de gendarmes, de marins, d’agents des Eaux et Forêts, ainsi que d’agents technique des mines (ingénieurs technique des mines), a été officiellement installée par le gouvernement, avec pour mission notamment, d’agir sur tout le territoire national, contre tous les actes illégaux, pouvant porter atteinte à l’environnement minier et modifier l’écosystème maritime.

 

La pollution de l’eau par les produits chimiques et carburant met en danger les populations. Les activités illégales impactent négativement la pêche pratiquée par les riverains. Des eaux du fleuve Bandama et de la rivière Téné, des digues installées par les orpailleurs dans le lit des cours d’eau modifient le débit d’eau et l’écosystème, apprend-on.