Education nationale : Réouverture des établissements secondaires à Zuénoula et Gohitafla

Publié le 22 févr. 2021 à 19:12 Modifié le 29 sept. 2022 à 15:15

  • Education nationale : Réouverture des établissements secondaires à Zuénoula et Gohitafla

Crédit Photo : Autre Presse

Répondant à la requête du directeur régional de Bouaflé, Ouattara Cina, la Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a autorisé la réouverture des établissements secondaires de Zuénoula et Gohitafla.

Répondant à la requête du directeur régional de Bouaflé, Ouattara Cina, la Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a autorisé la réouverture des établissements secondaires de Zuénoula et Gohitafla. Cette volonté s’est manifestée par une correspondance de la ministre au directeur régional dont RTI Info a reçu copie ce lundi 22 février 2021.


Cette nouvelle vient réconforter les parents d’élèves et les populations de ces deux localités, suite aux perturbations liées à la volonté de départ en congé de façon anticipée perpétrées par les élèves. Ce qui a entrainé la fermeture des établissements de ces localités ayant subi des dégâts importants, depuis le 7 décembre 2020.


Dans sa démarche auprès du Ministère de tutelle, le premier responsable de l’Education nationale dans la Marahoué a attesté que les cotisations levées par les parents d’élèves ont permis non seulement de réhabiliter les bâtiments endommagés mais aussi de procéder à un toilettage profond des établissements.


« Après avoir discuté avec Madame le Préfet de Zuénoula qui émet un avis favorable, je marque mon accord pour la réouverture des établissements dans ces deux localités dès le lundi 22 février 2021 », a rassuré la Ministre Kandia Camara.


En outre, elle a recommandé à ses collaborateurs de la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) de Bouaflé de prendre toutes les dispositions pour que les élèves retardataires contribuent à cet effort de reconstruction, en libérant effectivement les cotisations demandées.

« Il faut éviter de créer un sentiment d’injustice », a-t-elle précisé.


Poursuivant la patronne de l’Ecole ivoirienne a demandé à ses collaborateurs de Zuénoula et Gohitafla, sous la supervision de la Préfet, de continuer à animer des séances de travail et sensibilisation avec l’ensemble des acteurs de la communauté éducative pour qu’un terme soit mis, définitivement, à ces violences qui n’honorent pas leurs acteurs.


Selon la ministre Kandia Camara, « l’école, l’institution républicaine par excellence où se forge la citoyenneté est un lieu de passage, qui doit être soigneusement préservé pour les générations à venir. Elle doit être à l’abri des soubresauts et des avatars de la société ».