Taï : début des patrouilles conjointes ivoiro-libériennes pour la cohésion et la sécurité transfrontalière

Publié le 6 sept. 2021 à 12:12 Modifié le 24 sept. 2022 à 00:08

  • Taï : début des patrouilles conjointes ivoiro-libériennes pour la cohésion et la sécurité transfrontalière

Des unités mixtes des Forces de défense et de sécurité ivoiro-libériennes ont procédé, jeudi 02 septembre et vendredi 03 septembre 2021, à des patrouilles conjointes dans les villages riverains de la frontière naturelle de la Côte d’Ivoire et du Liberia, constituée par le fleuve Cavally à Taï.

Des unités mixtes des Forces de défense et de sécurité ivoiro-libériennes ont procédé, jeudi 02 septembre et vendredi 03 septembre 2021, à des patrouilles conjointes dans les villages riverains de la frontière naturelle de la Côte d’Ivoire et du Liberia, constituée par le fleuve Cavally à Taï.


Convenues lors de réunions préparatoires tenues en juillet, ces patrouilles conjointes ont effectivement débuté la semaine dernière. L’objectif visé est d’accroître la coopération entre le Liberia et la Côte d’Ivoire, afin de préserver la sécurité et la cohésion sociale aux frontières entre les deux pays.


Après le village de Gléo-Tempo au Liberia, ces patrouilles se sont poursuivies dans six villages du département de Taï, parmi lesquels celui de Keibly, choisi pour une restitution publique des résultats des opérations le 04 septembre.


Ces patrouilles s’inscrivent dans la phase II du projet “Engagement transfrontalier entre la Côte d’Ivoire et le Liberia, en vue de renforcer la cohésion sociale et la sécurité transfrontalière”.


Un projet initié et mis en œuvre par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), pour atténuer les risques de conflits intercommunautaires et crises sécuritaires dans la zone transfrontalière allant du département de Taï à celui de Danané.

Ces patrouilles conjointes se poursuivront du 06 au 15 septembre, respectivement dans les départements de Toulepleu, Zouan Hounien et Danané.


Les crises militaro-politiques successives qu’ont connues les deux pays ont considérablement fragilisé la cohésion sociale et la sécurité dans cette zone transfrontalière très poreuse, indique-t-on.