Bouna : deux ans de prison et une amende de 50 millions de FCFA pour un orpailleur dans le parc de la Comoé

Publié le 21 juil. 2022 à 07:30 Modifié le 21 juil. 2022 à 09:14

  • Bouna : deux ans de prison et une amende de 50 millions de FCFA pour un orpailleur dans le parc de la Comoé

B.H, paysan de 50 ans, a été condamné le mercredi 20 juillet 2022 par la section de tribunal de Bouna à 24 mois de prison ferme et une amende de 50 millions de francs CFA pour introduction frauduleuse, travaux de fouilles et orpaillage dans le parc national de la Comoé.

B.H, paysan de 50 ans, a été condamné le mercredi 20 juillet 2022 par la section de tribunal de Bouna à 24 mois de prison ferme et une amende de 50 millions de francs CFA pour introduction frauduleuse, travaux de fouilles et orpaillage dans le parc national de la Comoé.


Ce paysan s’est introduit sur cette aire protégée à la recherche de l’or, le 15 juillet 2022, en compagnie de jeunes gens. Au sein du parc, ils ont trouvé un site ’’explorable” et ont entrepris de creuser des galeries.


Les premiers coups de pioche à peine lancés, ils sont surpris par la présence de commando forestier de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) en patrouille dans les environs.


À leur vue, c’est la débandade. Mais cet exercice ne semble guère facile pour le dénommé B.H, paysan quinquagénaire aux muscles flasques et nerfs âgés. Essayant de courir sur des jambes trop frêles et nonchalantes, il sera rattrapé sans grande difficulté par les agents de la patrouille.


S’étant constitué partie civile, l’OIPR a exigé pendant le procès du paysan, la somme d’un million de francs CFA à titre de dommages et intérêts. Ce qui a été admis par le tribunal.


La direction de la zone Nord-Est de l’OIPR assure la conservation du parc en traquant de jour comme de nuit les agresseurs, aussi en élaborant des stratégies au profit des populations riveraines de sorte à les impliquer à la conservation de cette aire protégée.


Le Parc national de la Comoé s’étend sur une superficie de 1 148 756 ha et est la plus grande aire protégée de Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l’Ouest après la Réserve de l’Air-Teneré du Niger (7 736 000 ha) et le Parc national du Banc d’Arguin en Mauritanie (1 200 000 ha).