Des corps de victimes décédées de la crise postélectorale 2010-2011 restitués à leurs familles à Guiglo

Publié le 5 mai 2023 à 18:54

  • Des corps de victimes décédées de la crise postélectorale 2010-2011 restitués à leurs familles à Guiglo

Des corps de victimes décédées de la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, ont été officiellement restitués à leurs familles, jeudi 04 mai 2023, lors d’une cérémonie funéraire à la Morgue à Guiglo.

Le chef de cabinet du ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, chef de la délégation ministérielle, Joël Yves Kouadio, a, au nom de la ministre Myss Belmonde Dogo et du gouvernement ivoirien, exprimé des mots de compassion aux parents des victimes.

« Je voudrais vous dire encore ce matin, au nom de la ministre de la Solidarité, Yako (Condoléances). Yako pour ce que vous avez dû endurer, durant les heures chaudes dans notre pays. Mme la ministre me charge de vous dire à nouveau beaucoup de courage », a déclaré à l’attention des parents de victime, M. Kouadio, soulignant avoir été envoyé pour traduire en acte la promesse faite par le gouvernement de procéder à la restitution effective des corps des victimes décédées de la crise postélectorale.

Il a expliqué à ses interlocuteurs que s’ils ont souvenance, en mars, la ministre de la Solidarité, accompagnée par les ministres Bertin Kouadio Koanan (KKB), et Anne Désirée Ouloto, fille de la région du Cavally, était venue pour procéder à l’indemnisation des parents des victimes. Et qu’à cette occasion, elle avait fait la promesse, au nom du gouvernement, que dans les semaines suivantes, les corps allaient être restitués aux familles.

« Nous sommes venus pour cela, pour vous permettre de faire le deuil de vos parents décédés », a affirmé le chef de délégation. Il a ajouté être venu porter ce message à la connaissance des uns et des autres et profiter, fait-il savoir, de l’occasion pour inviter chacun et tous à prôner les valeurs de cohésions sociales, de paix et de vivre-ensemble. Lesquelles vont nous éviter de connaître ce qu’on a connu en Côte d’Ivoire, dans un passé encore dans nos mémoires, a conclu Joël Yves Kouadio.