Nana Akufo-Addo, président du Ghana a pris part à cet évènement où il a annoncé des investissements dans le secteur local du cinéma et incité, à nouveau, les réalisateurs étrangers à venir tourner au Ghana.
"Notre pays dispose d’une abondance de forts, de châteaux, de parcs nationaux, de palais historiques, de faune et même de festivals qui feraient de bons décors pour le tournage de films", a-t-il déclaré.
En effet, l’arrivée de réalisateurs étrangers au Ghana pour tourner leurs films peut avoir des retombées entraîner économiques intéressantes pour le Ghana.
Par exemple, en début d’année, les autorités marocaines ont révélé qu’elles s’attendent à générer plus de 192 millions $, soit 115 200 000 000 FCFA en 2023, grâce au tournage de films étrangers sur leur territoire.
Des pays comme l’Afrique du Sud et le Kenya travaillent également à attirer les équipes de tournages internationales pour générer des revenus. L’Afrique du Sud accueille déjà des productions internationales depuis plusieurs années.
Le Kenya, de son côté, a signé un accord avec Invention Studios pour promouvoir ses décors de tournages de films auprès des maisons de production d’Hollywood.
Ainsi donc, depuis quelques jours, une véritable campagne médiatique présente les ambitions de la présidente du régulateur ghanéen du cinéma, Juliet Yaa Asantewa, pour le 7e art africain.
La publication, qui énonce des chiffres connus et des problèmes caractéristiques du cinéma africain évoqués depuis des années, a été relayée par plusieurs médias internationaux. Juliet Yaa Asantewa incite notamment à tourner des films au Ghana.
Elle évoque notamment la campagne "Shoot in Ghana", lancée par les autorités ghanéennes pour inciter les réalisateurs à venir tourner leurs films sur le territoire. Cette envie d’attirer les réalisateurs étrangers a également été ressentie lors du dernier évènement international dédié au cinéma sur le territoire ghanéen.
Ecrit avec l’Agence Ecofin
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