"Le roman retrace l’itinéraire d’une jeune fille, Orée, martyrisée, violée, méprisée, et qui parvient malgré tout, à se hisser au sommet de l’échelle sociale. Selon l’éditeur de l’œuvre", a indiqué Traoré Moussa, éditeur de l’œuvre et par ailleurs, écrivain et ex-président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI).

Continuant sur sa lancée, Moussa Traoré a ajouté que cette œuvre littéraire, est "une belle histoire passionnée et passionnante que celle de l’héroïne Orée pour rappeler que, malgré les écueils et les vicissitudes de la vie, il ne faut jamais baisser les bras car au bout de l’effort, se trouve la récompense".

Pour l'auteure, ce n'est pas une oeuvre autobiograpghique. "Ce n’est pas mon histoire mais l’histoire de ceux qui souffrent autour de moi", a-t-elle précisé. 

Quand au représentant de l’Ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Anderson Blanc, par ailleurs, "le livre de Marie-Laure N’Goran, nous plonge au cœur des problèmes des femmes, des femmes qui malgré les épreuves, parviennent à se hisser au sommet de la société".

Continuant sur sa lancée, il invité le public et partant les amoureux du livre à se procurer de cet ouvrage. "Je vous invite à vous laisser emporter par la lecture de cette œuvre", a-t-il conseillé.

Pour le professeur Emmanuel Toh Bi, préfacier de l’œuvre "Le combat d’une héroïne", "ce roman est féministe pas pace que son auteure, Marie-Laure N’Goran est une femme, voire une féministe".

"C’est une œuvre scripturale qui obéit à des séquences linéaires", a-t-il souligné avant de comparer Marie-Laure N’Goran à la romancière française, Simone de Beauvoir.  

 "Le combat de l’héroïne, Et c’était une histoire vraie+ est une belle illustration de la condition de la femme dans un monde où elle doit surmonter divers obstacles pour parvenir à son épanouissement familial, intellectuel et professionnel", a souligné Mariatou Koné, ministre de l’Education nationale et l’Alphabétisation, marraine de la cérémonie de dédicace.  

"Marie-Laure N’Goran espère tracer à partir de son vécu personnel, fait de joie mais surtout de douleurs avec l’ambition de défendre les victimes et l’injustice", a ajouté Mariatou Koné.

Selon la ministre, "c’est un livre qui parle de tout à la fois", un bon livre dans lequel Marie Laure aborde plusieurs thématiques dont les relations intrafamiliales, les violences basées sur le genre, les rôles des enseignants, l’harmonie entre la tradition et la modernité, la lutte contre le cancer de sein.

Elle n’a pas manqué d’adresser ses félicitations à Marie Laure N’Goran dont la date d’anniversaire coïncidait celle de la dédicace de sa première œuvre littéraire. Pour la ministre de l’Education nationale, en plus de ses qualités de présentatrice de journaux télévisés, Marie-Laure N’Goran vient de dévoiler une autre facette de son talent.

Titulaire d’un Diplôme Supérieur de la Communication (Descom), obtenu brillamment obtenu à l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC) à Abidjan, Marie Laure N’Goran a d'abord fait ses humanités à la Faculté de sciences juridiques, administratives et de gestion de l’Université de Bouaké, devenue depuis lors Université Alassane Ouattara de Bouaké.

Elle officie depuis 2011 à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), notamment à la rédaction de RTI 1 en tant journaliste-présentatrice de l’édition du 23 Heures et du 20 heures (2013).

Auparavant, elle a travaillé à l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) entre 2004 et 2011.

Côté jardin, Marie-Laure N’Goran est mariée et mère de trois enfants.

Elle a été élevée au rang de Chevalier de l’ordre du mérite Culturel en 2012 et de l’Ordre National en 2017. Officier de l’Ordre du Mérite de la Paix et de la Solidarité en 2020, pour les services rendus à la nation.