Les femmes handicapées de Bouaké ont été formées sur la santé sexuelle reproductive dernier à la Cathédrale de la capitale de la région du Gbêkê. Initiée par la caritas diocésaine, partenaire d’exécution du projet de promotion de la santé sexuelle reproductive et de la lutte contre les viols, violences sexuelles et psychologiques faits aux filles et femmes handicapées et non handicapées, cette formation est financée par ONU-femme dont le partenaire est dignité et droits pour les enfants en Côte d’Ivoire (DDE-CI).

"Nous avons remarqué que les femmes handicapées ne bénéficient pas des formations comme celles non handicapées or la santé sexuelle reproductive concerne toutes les femmes", a indiqué d’emblée N’Dri Afoué Julie Edoukou, chef de projet à DDE-CI avant d’avant d’ajouter "nous avons appris à ces femmes pendant cette formation qu’est-ce que les violences basées sur le genre et comment les dénoncer".

 "Je demande à mes sœurs de briser le silence en cas de viols et de violences basées sur le genre" a-t-elle expliqué tout en soulignant que "cette formation est une occasion de montrer aux femmes handicapées qu’elles ne sont pas laissées pour compte".

Zaouli bi Zaouli, conseiller clinique Aibef Bouaké a instruit les femmes sur les infections sexuellement transmissibles et comment les éviter. "Ces femmes ont été instruites sur les infections sexuellement transmissibles (IST). Je leur ai dit que si elles ne protègent pas elles peuvent contracter des infections telles que la gonococcie", a-t-il déclaré pour ensuite exhorté les participantes à quelques méthodes de contraception, telles que le coït interrompu et l’abstinence.

"Je suis contente d’avoir participé à cette formation sur la santé sexuelle reproductive. En effet, moi qui pensais qu’on arrêtait d’allaiter l’enfant à partir d’un ans six mois, j’ai appris que l’enfant doit téter jusqu’à ce que lui-même, refuse de téter", s’est réjoui Rosalie Coulibaly, l’une des participantes à cette formation qui s’est tenue le samedi 21 octobre 2021.