Pour le directeur général de la formation initiale au ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Yavo Alain,  il est évident que le changement de statut des établissements appelle de nouvelles compétences chez  les personnels qui les animent.

" L’âge des apprenants va varier. Dans un centre de formation professionnelle nous avons des jeunes entre 16 et 19 ans mais dans un lycée professionnel on peut avoir des élèves qui vont jusqu’à 27 ans" , a-t-il expliqué.

En plus il est prévu l’ouverture d’internats dans ces lycées, toutes choses qui en, ajoutent à la nécessité de renouvellement des compétences anciennes  de ces acteurs.

" Il faut leur donner des compétences pour que désormais ils aient tous les outils nécessaires pour faire ce que nous appelons le service aux apprenants, un service qui comprend naturellement leur encadrement psycho-social, tout ce que l’école doit organiser dans le cadre des projets d’établissement pour permettre aux jeunes d’être à l’aise dans le site des établissements publics ".

Au terme de la formation, il appartiendra aux inspecteurs d’éducation et éducateurs de saisir les outils qui vont leur être développés pendant trois jours par les experts pour assurer la continuité de leur formation car, selon lui, "on ne finit jamais de se former".

Dans le cadre de la revalorisation des filières de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, et en vue d’accroitre la capacité d’accueil des établissements du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, 15 centres de formation professionnelle ont été érigés en lycées professionnels, rappelle-t-on.