"Notre objectif est de créer des partenariats solides et fructueux, non seulement avec des acteurs locaux mais aussi avec des institutions internationales. Ces partenariats seront essentiels pour amplifier notre voix et étendre notre portée", a-t-il déclaré.

Selon le PCA du CEP, à travers ces efforts, ce think tank qui a son mot à dire en matière de recherche, d'analyse et dialogue sur les enjeux africains et mondiaux, vise à devenir un acteur central international dans la formulation de politiques de développement efficaces pour l'Afrique.

Cette volonté passe par la proposition de solutions pragmatiques et adaptées aux défis uniques du continent.

Fondé le 25 octobre 2021 par des ministres et présidents d’institutions, deux après, il a été opportun pour le PCA de faire le bilan dudit centre.

"En deux ans, nous avons initié des activités comme le Forum International du Leadership et de la Prospective qui a mobilisé des personnalités de haut rang, tels que l'ancien Président Nigérian, Olusegun Obasanjo, Mohamed Ibn Chambas, ex-Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Baba Kamara, ex-Conseiller en Sécurité de l’ancien Président du Ghana John Dramani Mahama et Wamkélé Mené, Secrétaire Général Exécutif de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF). Ou encore, l’Université Libérale d’Abidjan et plusieurs panels de haut niveau pour adresser des questions cruciales de l’Afrique", a-t-il rappelé.

A en croire le ministre Sidi Touré, ces initiatives ont eu un impact significatif sur les décideurs et ouvrent la voie à des idées innovantes pour faire avancer la cause du continent, en partenariat avec le monde.

Par ailleurs, le point de d’orgue de cette rentrée solennelle a été la leçon inaugurale qui a eu pour thème : "Gouvernance politique, sécuritaire et économique dans l’espace CEDEAO : Quel rôle pour la Côte d’Ivoire ?".

Elle a été prononcée par le Professeur Bangali N'Goran Jérôme, Enseignant chercheur en Histoire des Relations Internationales.

En un mot, le Maître de Conférence Bangali N’Goran a soutenu que la Côte d’Ivoire doit élaborer une doctrine d’influence pour chacune de ses zones d’influence naturelle et historique, que ce soit l'hinterland.

Par exemple, "dans l’armée ivoirienne, il n’y a pas d’unité sahélienne. S’il y a une situation d’insécurité au Mali, au Burkina, on n’a pas une compagnie dans notre armée formée pour être une réponse", s’est-il illustré.

L’enseignement chercheur fait observer, en définitive, que la reconfiguration des équilibres géopolitiques dans l’espace CEDEAO pourrait présenter un risque de recul de l’influence ivoirienne sein de cette communauté économique. Et cependant une opportunité pour la Côte d’Ivoire de renforcer son leadership régional.

L’un des temps forts de cette manifestation, la remise des diplômes de fin de formation aux étudiants du Master de leadership et gouvernance de l'Université de Genève, Swiss UMEF University.  Ce sont 25 étudiants ivoiriens sur 500 auditeurs africains qui ont été gradués.

Leur porte-parole, Idriss Ouattara, a, au nom des auditeurs, remercié le Conseil d’administration du Centre pour avoir inscrit cette formation dans les programmes du CEP. Il s’est félicité du système de transparence mis en place et qui a permis aux étudiants de suivre les cours et passer les examens avec brio.

Notons les programmes clés du CEP pour 2024, sont entre autres, la tenue d’un Forum international du leadership et de la prospective, également un panel de club prospective du CEP, l’Académie des futurs leaders, le campus agri-preneurs, les ateliers du CEP (3 jours à 6 mois), l’université libérale d’Abidjan, les publications du CEP (analyse et rapports d’études).

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