"Nous sommes agréablement surpris du succès de cette première édition des Journées de l’Etudiant et de l’Entreprise" (Coulibaly Djakalidja, directeur de l’OIPDES)

Publié le 11 mars 2024 à 07:58

  • "Nous sommes agréablement surpris du succès de cette première édition des Journées de l’Etudiant et de l’Entreprise" (Coulibaly Djakalidja, directeur de l’OIPDES)

Crédit Photo : SERCOM OIPDES

La première édition des Journées de l’Etudiant et de l’Entreprise (JEE)a pris fin le samedi 09 mars 2024 au palais de la culture de Treichville. Durant 3 jours, décideurs, universitaires, étudiants et entreprises, ont planché sur la problématique du chômage en Côte d’Ivoire. Pour le professeur Coulibaly Djakalidja, directeur de l’Observatoire de l’Insertion Professionnelle des Diplômés de l’Enseignement Supérieur (OIPDES), initiateur de cette plateforme, le bilan de ces JEE est plus que positif.

"Nous sommes agréablement surpris du succès de cette première édition de cette première édition des Journées de l’Etudiant et de l’Entreprise", a déclaré le Professeur Coulibaly Djakalidja, directeur de l’Observatoire de l’Insertion Professionnelle des Diplômés de l’Enseignement Supérieur (OIPDES), à la cérémonie de clôture.

Continuant sur sa lancée, le premier responsable de l’OIPDES a ajouté que "le bilan de ces JEE est plus que positif dans la mesure où le programme que nous avons concocté a été intégralement respecté. Ensuite plus de 2000 étudiants ont pris part à la cérémonie d’ouverture que nous avons organisée".

Un engouement que Coulibaly Djakalidja n’a pas manqué de saluer en adressant un satisfécit à la vingtaine d’établissement d’enseignement supérieur publics ou privés ainsi que des entreprises, "qui a fait des expositions".

"Il y a des contacts qui ont été noués avec certaines entreprises et nous allons garder le contact avec elles pour qu’en 2025 nous puissions parler des besoins en main d’ouvre parce que l’objectif est d’arriver au cours des JEE à faire des recrutements en direct", a-t-il révélé parlant des termes de perspectives.

Il a notamment souhaité que les prochaines éditions des Journées des Etudiants et de l’Entreprise permettent de recruter des étudiants pendant les assises.

"J’invite les autres entreprises à nous rejoindre dans les prochaines éditions des JEE pour qu’ensemble nous nous mobilisons pour donner le « Coup de marteau » au chômage des diplômés de Côte d’Ivoire", a-t-il clôt ses propos.

Le Professeur Kobéa Toka Arsène, directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui représentait à cette cérémonie, le ministre Adama Diawara, a félicité le comité d’organisation de cette première édition des Journées de l’Etudiant et de l’Entreprise.

"Par vos contributions de qualité à la hauteur des défis actuels en matière d’insertion professionnelle des diplômés, vous avez défini les trajectoires et les actions à mener, afin qu’aucun diplômé aujourd’hui ne reste en marge de la vie professionnelle", a-t-il indiqué avant d’ajouter "durant ces trois jours d’intenses activités meublées d’expositions, de panels et d’atelier des experts de haut vol ont rendu possible des réflexions, des partages d’expériences et de fortes recommandations en faveur de l’émergence d’espaces pour l’insertion professionnelle de nos diplômés".

Selon le professeur Kobéa, "le partenariat entre l’enseignement supérieur et le secteur de l’entreprise n’est plus une option, mais plutôt une nécessité absolue pour améliorer l’employabilité des jeunes issus de l’enseignement supérieur".

"Les besoins évolutifs de notre pays, du fait des défis croissants posés par le problème du chômage, nous engagent tous à redoubler d’efforts pour inverser la tendance. C’est tout le sens des Journées de l’Etudiant et de l’Entreprise qui nous font obligation de réinventer et de renforcer le partenariat entre l’enseignement supérieur et le monde de l’entreprise", a-t-il souligné.

Ainsi donc, pour lui, "c’est la seule issue possible, pour apporter des réponses cohérentes et adéquates à la problématique de l’emploi des jeunes en général et à celle des diplômés de l’enseignement supérieur en particulier".