"Dans les différentes enquêtes que nous avons réalisées, on s’est rendu compte que la Côte d’Ivoire a fait des pas de géant (…) Depuis 2012 il y a eu beaucoup d’efforts", a relevé M. Hinin à l’ouverture de la concertation nationale des parties prenantes sur la revue du CIPD, trente ans après son adoption en 1994.  Ce programme appelle à faire des droits des femmes et de leur santé reproductive un sujet central dans les efforts nationaux et internationaux de développement économique et politique, rappelle-t-on.

La Côte d’Ivoire, selon le directeur de l’ONP, a enregistré une amélioration au niveau de la santé maternelle avec une réduction de la mortalité qui est passée de 614 décès à 385 décès pour 100.000 naissances. Au niveau de la scolarisation des filles, avec la loi sur l’école obligatoire, la scolarisation des jeunes filles s’est" considérablement" améliorée, ainsi qu’une réduction des violences basées sur le genre (VBG) a été enregistrée, a-t-il souligné.

Toutefois, le directeur général de l’ONP a admis qu’il y a des défis qui subsistent. Ainsi, la concertation nationale ouverte par le directeur de cabinet du ministère du Plan et du Développement, Yéo Nahoua, au nom de la ministre Kaba Nialé, vise à solliciter les contributions des ministères sectoriels, de la société civile et du système des Nations Unies en vue d’identifier les lacunes, les défis et faire des recommandations. Ce rapport permettra de faire progresser le plaidoyer et le changement de politique, afin d’atteindre les objectifs et les priorités de développement national.

La Côte d’Ivoire a formulé 12 engagements pour l’atteinte des trois résultats transformateurs. Il s’agit des objectifs, zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale et zéro violence basée sur le genre et les pratiques néfastes d’ici à 2030.