L’association Génération Engagée pour le Développement sensibilise sur le désordre urbain

Publié le 19 mars 2024 à 19:45

  • L’association Génération Engagée pour le Développement sensibilise sur le désordre urbain

L’association Génération Engagée pour le Développement (GED), a mené une réflexion sur le désordre urbain. Ce colloque qui avait pour thème "l'installation anarchique dans les zones urbaines", s'est tenu le samedi 16 mars 2024, à Abidjan Cocody.

"Si nous voulons avoir un pays attrayant, beau et qui attire des touristes, nous devons respecter les textes et les lois mis en place par l'État ", a déclaré Awa Diarra, présidente de l’association.

Trois sous-thèmes ont été développés lors de cette rencontre à laquelle, différentes composantes de la société ont pris part : l’installation anarchique des petits commerces et des transporteurs, l’insalubrité et la protection de l’environnement.

Le but étant de réfléchir ensemble afin de proposer des mesures qui permettront l’amélioration du cadre de vie des villes de Côte d'Ivoire en général et de la capitale économique, Abidjan en particulier.

Ainsi, les raisons de cet état de fait ont été identifiées ; à savoir l’urbanisation incontrôlée, l’installation des commerces qui se fait de manière anarchique.

Le désordre urbain se manifeste de diverses manières, allant de la saleté des espaces publics à l'encombrement chaotique des rues. Les déchets jonchant les trottoirs, les graffitis envahissant les façades historiques et les dégradations des mobiliers urbains sont autant de témoins d'une négligence collective qui gangrène notre environnement citadin.

Comme solution envisagée, les panélistes ont proposé la vulgarisation des textes grâce à un système d’informations géographique. Sensibiliser la population sur le désordre urbain en milieu rural afin que la population puisse adopter un nouveau comportement pour le bien-être de l’environnement.

Concernant la protection de l’environnement, Awa Diawara, experte en la matière, à décrier le manque de civisme et l’égoïsme dont font preuve certains habitants. Et pour pallier la survenance de ces pratiques, elle a proposé la vulgarisation des textes sur la copropriété, la mise en place d’une vraie brigade.

Aussi, le non-ravalement des façades a été évoqué et la solution proposée serait de mettre en place une taxe façade qui fera profiter à tous de la beauté qu'elle apportera. Et la proposition de se référer à la culture africaine a été faite, car celle-ci met l’intérêt de tous au centre des préoccupations.

Pour finir, tous étaient unanimes quant à mettre les leaders d’opinion à contribution dans cette quête de l’ordre et de la propreté urbaine.