Tout part d’un constat : de nombreux ivoiriens vivant à l’étranger sont "grugés" dans leur tentative d’acquisition d’un bien immobilier au pays, ce qui fait qu’ils préfèrent investir dans d’autres secteurs.

"Les gens de la diaspora sont réticents à cause des malversations dans le milieu. Le milieu brasse beaucoup d’argent donc attire beaucoup de promoteurs véreux", explique Akora Parfait, Président Directeur Général du Groupe de Construction Technologique Universelle et Financier (GCTU).

Martial Ndjole, Directeur Général d’Afrikimmo abonde dans le même sens : "quand les gens envoient l’argent à un parent pour des acquisitions de terrain, la construction d’une maison, cet argent est souvent détourné".

"Nous avons décidé de mettre en place une technologie de rupture pour permettre à la diaspora d’acquérir des parcelles via des moyens de paiement sécurisés et digitalisés", s’est exprimé Monnint Kouleon. Cette solution, c’est Mysoa. "Mysoa va permettre à la diaspora de pouvoir acheter, vendre, vérifier, acquérir à partir d’un smartphone", renchérit le Directeur Général de Liane D’Aquitaine.

Et ce n’est pas tout. Grace à ses partenaires sur le projet, l’acquisition de parcelles pourra se faire "sans apport initial".

Associé au projet, le Président Directeur Général de Challenge Immobilier International (CHIM-Inter) se réjouit de la mise en place de cette plateforme. "Il faut créer les conditions pour permettre aux gens de la diaspora d’investir dans l’immobilier de manière sécurisée", soutient Yamoussa Coulibaly.

Ainsi, à partir de 3 millions FCFA et sans apport initial, les ivoiriens expatriés pourront devenir propriétaires de terrains. "On fait du social business", clame Martial Ndjole.

Les 26 et 27 mai 2023 à Paris Marriott Champs Elysées Hôtel, les promoteurs vont échanger avec la diaspora sur l’immobilier en Côte d’Ivoire, ses problématiques et pistes de solution.