Espace dédié au traitement des sujets liés à la migration, il permettra de défendre tous les travailleurs, y compris les travailleurs migrants. Les protéger des abus, lancer les études pour déterminer les statiques de migrants en Côte d’Ivoire, et aussi donner la bonne information aux migrants et les travailleurs qui veulent aller à l’internationale.

« Les migrants ont droit à l’accès à toutes professions et à un travail décent, affranchi de toute exploitation. Ils doivent exercer dans des conditions optimales de sécurité et de respect de la personne humaine, sans aucune discrimination », a indiqué Honorat Tano, Secrétaire national.

Il a également appelé les gouvernants et autres décideurs, à garantir un emploi décent à tout migrant qui se retrouve sur leur territoire, quel que soit leur statut juridique.

Saluée par plusieurs partenaires de la PCSM-CI, entre autres, la Fondation Friedrich Ebert et l’Organisation Internationale du Travail (OIT), Kattia Paredes Moreno, spécialiste principale des activités pour les travailleurs, qui représentait à cet effet l’OIT, a fait savoir que la disposition d’un tel siège va dorénavant aider à une meilleure gestion des défis liés à la migration.

Mais aussi, jouer un rôle crucial dans l’implémentation des projets en lien avec ce type de travailleurs, que son organisation entend mettre sur pied.

Moteurs de développement pour leur pays d’origine du fait des investissements qu’ils parviennent à réaliser, les migrants constituent une main d’œuvre solide et dynamique pour le pays d’accueil. Ce siège va sans doute leur permettre, de mieux porter leurs revendications et obtenir gain de cause.