Plus de 12000 nouveaux cas de malades d’insuffisance rénale détectés par an en Côte d'Ivoire (Professeur Ackoundou N’guessan)

Publié le 13 mars 2024 à 17:35 Modifié le 13 mars 2024 à 17:34

  • Plus de 12000 nouveaux cas de malades d’insuffisance rénale détectés par an en Côte d'Ivoire (Professeur Ackoundou N’guessan)

La Côte d’Ivoire enregistre plus de 12000 nouveaux cas de malades d’insuffisance rénale chaque année. C’est l’information donnée par Professeur Ackoundou N’guessan, Directeur général du Centre National de Prévention et de Traitement de l’Insuffisance Rénale (CNPTIR).

L'insuffisance rénale est définie comme une maladie grave qui entraîne une détérioration plus ou moins irréversible de la capacité des reins à filtrer le sang. Chaque année, dans le monde, des millions de personnes décèdent de l’insuffisance rénale chronique et des complications cardiovasculaires qui lui sont associées.

En Côte d’Ivoire, plus de 12 000 nouveaux cas de malades d’insuffisance rénale détectés par an. Parmi eux, au moins 1200 présentent une insuffisance rénale terminale.

''La situation des maladies rénales est mal connue… Les cas d’insuffisances rénales chroniques sont les patients qui arrivent en dialyse et qu’on ne peut guérir seulement que par la transplantation rénale", a expliqué Professeur Ackoundou N’guessan.

Les causes de cette maladie sont multiples : l’hypertension artérielle, les maladies infectieuses, les infections ORL, les otites, les pharyngites ou les caries dentaires. Comme mesures préventives, Prof. Ackoundou N’Guessan a conseillé le dépistage systématique, les prises de tension. "Il faut chercher à savoir si l’on ne souffre pas de maladies chroniques et les traiter efficacement, ce qui pourrait stopper la survenue de maladie rénale", ajoute-t-il.

C’est en octobre 2012 que le Gouvernement ivoirien a décidé de la création d’un centre national de prévention et de traitement de l’insuffisance rénale(CNPTIR) pour faciliter le traitement de l’insuffisance rénale.

La dialyse des adultes est subventionnée par l’Etat et revient à 1750 FCFA quand celle des enfants coûte 80000 FCFA la séance.